Match sans intérêt qui a vu une équipe de France B s'en sortir en vengeant l'équipe A sur le même score qu'à "l'aller" : 3-1.
L'Ukraine, l'Irlande, la Slovénie ou la Bosnie seront dans le tirage au sort lundi 14 pour désigner l'adversaire de l'équipe de France le 10 et 14 novembre (1 mois).
Pour résumer vite fait le match, on a cru dans les 10 premières minutes que Gourcuff, numéro 10 titulaire, allait faire cruellement défaut. Finalement, après quelques réglages sur le terrain c'est Benzema qui ouvre le score d'une tête plongeante.
On enchaîne bien devant et les autrichiens perdent peu à peu le milieu de terrain grâce notamment à un Malouda des grands soirs.
26ème minute, belle chevauchée de Fanni qui se voit offrir gracieusement un penalty imaginaire.
Henry le transforme : 2-0.
A noter que Benzema a vite su rebondir après ses déclarations dans la presse quant à son manque de motivation en équipe de France. Son nouvel état d'esprit fait effet sur le terrain. Il décroche, touche du ballon et élimine souvent les autrichiens par sa technique.
A la reprise (48ème), la France se fait surprendre par Janko qui suit bien sa frappe relâchée par Lloris.
Le match est relancé. Sur blessure, Henry cède sa place à Gignac.
Les autrichiens semblent avoir de gros problèmes de placement en défense. Gignac en profite à la 66ème minute par un crochet suivi d'une frappe enroulée splendide qu'il loge petit filet.
Gignac ne se pose pas de question, comme d'habitude, et enflamme le public qui scande son nom : GIGNAC! GIGNAC :D !!
S'en suit un match un peu ennuyeux où la France s'écroule doucement en attaque, lâche son milieu sans toutefois être en danger. Un faux rythme perturbé par quelques tentatives de chaque côté sans jamais faire mouche.
On retiendra que ce soir, on a vu de bonnes choses malgré un milieu qui s'est désolidarisé petit à petit.
Benzema: s'est refait la cerise en devenant décisif comme au Réal.
Lloris: a été séduisant en début de match et plus hasardeux en 2ème période
Fanni : belle percée sur son flanc droit
Malouda : très bon sur 60 minutes.
Gignac : il fait le job. L'homme efficace du moment.
Les autres ont fait un match sérieux.
J'ai remarqué une chose, que ce soit équipe A ou équipe B, c'est que l'équipe de France de 98 à 2006 était toujours très forte en 2nde mi-temps et avait souvent l'ascendant physique dans les dernières minutes. Aujourd'hui, on s'affaisse régulièrement entre la 70ème et la fin de la rencontre.