Je n'ai pas vu ledit reportage mais un précédent datant de plusieurs semaines traitant du même sujet du côté de la Vendée.
Ce qui est frappant c'est que d'une part, ça fait déjà un an et dans certaines zones, les travaux n'avancent pas bien vites. Encore et toujours un énorme décalage entre les effets d'annonce et le déblocage des budgets pour renforcer les côtes. Certaines communes en 2010 attendaient toujours de réparer les dégâts de la tempête de 1999
D'autre part, quand on cherche des responsables, on se tourne forcément vers ceux qui ont accordé les permis de construire sur les zones dites à risque. Et là, notamment à La Faute sur Mer, on apprend que René Marratier, le maire de cette commune était en conflit avec la préfecture sur ce sujet. Il aurait accordé ces autorisations alors que la préfecture tentait de l'en convaincre.
Peu importe si c'était vrai ou non, c'est toujours grave d'apprendre qu'une préfecture ne peut se faire entendre d'une petite commune??? Où est la hiérarchie dans tout ça?? Quelles sont les priorités??
Et plus tard, dans le reportage, on est choqué d'apprendre que tout ce joli petit monde au conseil municipal de La Faute sur mer, est impliqué financièrement, de près ou de loin, dans la construction des maisons des zones à risque.
Le maire a sa petite entreprise de transport en remblai, un membre du conseil est électricien, un autre promoteur immobilier, le fils d'untel est agent immobilier, etc etc...
Tout le monde ou presque trempe dans ce business de la construction à la hâte et c'est ça qui est grave!
Le pire, c'est qu'un an après, j'ai encore vu un document télé qui affirmait que la mairie allait se contenter de rehausser le sol de quelques bons centimètres pour valider de nouvelles constructions.
On est en droit de s'interroger sur l'appel d'offres pour ce nouveau remblai